La société par actions simplifiée (SAS) est un statut juridique très prisé des entrepreneurs pour sa souplesse, sa facilité de gestion et ses nombreuses possibilités d’adaptation. Elle offre de nombreux avantages tant pour les petites que les grandes entreprises.
Possibilités quasi infinies d’organisation
L’un des principaux atouts de la SAS réside dans sa capacité à offrir une liberté totale en termes d’organisation. En effet, les associés peuvent déterminer librement eux-mêmes les règles régissant leur gouvernance et la répartition des pouvoirs au sein de l’entreprise, grâce aux statuts. Il est ainsi possible d’aménager à sa guise la direction de la SAS et d’opter pour une solution parfaitement adaptée aux besoins spécifiques de chaque entreprise.
Exemple : Présidence et direction
Dans une SAS, vous pouvez choisir entre plusieurs options concernant la présidence de l’entreprise. Par exemple, il peut s’agir d’une personne physique ou morale, qui sera alors le président-directeur général (PDG). Vous pouvez également opter pour une direction collégiale, avec plusieurs personnes exerçant conjointement le pouvoir de direction.
Flexibilité du capital social et accueil d’investisseurs
La SAS permet également une grande flexibilité en ce qui concerne le capital social. Les associés sont libres de fixer le montant du capital social lors de la création de l’entreprise. Ainsi, une SAS peut être constituée avec un apport minimal d’un euro symbolique, ou bien avec un montant beaucoup plus élevé si cela s’avère nécessaire pour lancer et financer son activité.
Attrait pour les investisseurs
La souplesse offerte par la SAS en matière de capital social confère également une grande facilité pour attirer des investisseurs extérieurs. En effet, il est possible d’organiser simplement l’entrée de nouveaux associés, ainsi que les modalités de cession, transmission et retrait des parts sociales. Cela facilite grandement l’accès à de nouveaux financements, ce qui constitue un atout majeur pour les entreprises en quête de ressources financières supplémentaires.
Fiscalité avantageuse
Le régime fiscal applicable aux sociétés par actions simplifiées offre de nombreux avantages. Tout d’abord, la SAS est soumise, par défaut, à l’impôt sur les sociétés (IS), ce qui lui permet de bénéficier d’une imposition globalement moins élevée que celle qui résulterait d’une imposition au nom des associés dans le cadre de la taxe professionnelle. Il convient aussi de noter que les dividendes versés aux associés sont imposés selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu après application d’un abattement forfaitaire de 40%.
Exonération d’impôt sur les bénéfices
Les SAS peuvent également profiter d’une exonération partielle ou totale d’impôt sur les bénéfices sous certaines conditions. Il s’agit notamment de la réduction d’impôt accordée aux jeunes entreprises innovantes (JEI) et aux entreprises nouvellement créées. Le taux d’IS et les exonérations fiscales dont peut bénéficier une SAS constituent donc un avantage indéniable pour les entrepreneurs.
Régime social favorable
Le régime social applicable aux dirigeants de SAS est également particulièrement attractif. En effet, ils sont affiliés au régime général de la Sécurité sociale, ce qui leur confère le même niveau de protection sociale que les salariés. Ils bénéficient ainsi des prestations en matière de maladie, maternité, vieillesse, invalidité et décès.
Des cotisations sociales allégées
En outre, le montant des cotisations sociales dues par les dirigeants de SAS est généralement inférieur à celui des travailleurs non-salariés (TNS). Ces derniers sont soumis à des taux de cotisations spécifiques, qui sont souvent plus élevés que ceux applicables aux salariés du secteur privé. La différence de charges sociales entre les deux statuts représente donc un atout supplémentaire pour la SAS.
Souplesse et facilité de création
La simplicité de constitution d’une SAS constitue un autre argument plaçant cette forme de société en tête des choix des entrepreneurs. En effet, les formalités de création sont relativement simples et peu contraignantes. Il convient notamment de rédiger des statuts, d’organiser un conseil d’administration et de procéder à l’immatriculation de la société auprès de la chambre de commerce.